Le bon usage des plantes en phytothérapie
DEPUIS LA PLUS HAUTE ANTIQUITÉ, les hommes se sont soignés avec les plantes qu’ils avaient à leur disposition. Qu’est-ce qui les a guidés à employer une plante plutôt
Qu’une autre ? L’expérience, certainement.
Jusqu’au XIXe siècle, les médecins se contentaient, pratiquement, de puiser dans la « pharmacie du bon Dieu » pour soulager les maux de leurs contemporains. C’est alors que les chimistes ont réussi à isoler les principes actifs de certaines plantes importantes.
Au début du XXe siècle, ils ont fabriqué des molécules synthétiques. Désormais, croyait-on,
On allait prescrire exclusivement des médicaments issus des laboratoires, les plantes ne servant
Plus que de réserves à molécules chimiques utiles.
Cette vision a engendré par contrecoup une « vague verte », un renouveau
De la phytothérapie suscitée par l’attente d’une grande partie de la population, en accord
Avec « l’esprit écologique » actuel.
Cependant il serait facile de penser que l’usage de la phytothérapie et sans danger c’est pourquoi, il est important de souligner la toxicité éventuelle et les contre-indications de nombreuse plante
Le faut, en effet, réfuter l’idée que les plantes sont inoffensives.
Mais que l’on se rassure ! Les législations européennes protègent les utilisateurs, et les plantes
Toxiques ne sont délivrées que sur prescription. Toutefois, il faut se méfier des plantes que
L’on cueille soi-même.
Il faut également considérer avec précaution ces plantes affublées de vertus extraordinaires, achetées à l’étranger dans des boutiques qui Ne sont soumises à aucune réglementation.
En Chine, parmi les 5 000 plantes utilisées à des fins médicinales, certaines ne font pas l’objet de contrôles rigoureux avant leur mise en vente.
Ces premières lignes étant dites nous pouvoir, ensemble, comprendre comment bien utiliser les plantes qui vous auront proposé par votre thérapeute, qui se doit d’avoir suivi une vraie formation.
Comment utiliser les plantes thérapeutiques ?
Beaucoup de personne rencontrer, me disent avoir déjà essayer de prendre à but thérapeutique des plantes. Grand nombre d’entre elle se sont plein de leurs inefficacités. Un peu désemparé par ces plaintes, je leurs demanda donc comment elles les prenaient et qui leurs avait conseillé ces plantes. Bien souvent les conseils étaient pris sur internet et la méthode utilisés pour l’administrations n’était pas correct. C’est pourquoi il est important de consulter un thérapeute et de ne pas se fier à la toile, car celui-ci saura, en fonction de vos pathologies vous conseiller au mieux.
Pour ce qui est de la méthode de prise, beaucoup, pense qu’il suffit de faire infuser les plantes dans de l’eau bouillante pendant 3 minutes à la méthode d’une tisane pour pouvoir tirer bénéfice des molécules présentes.
Il m’a semblé donc intéressent d’expliquer quelque méthode d’utilisation, afin que vous puissiez à présent prendre pleinement les bénéfices de la phytothérapie.
LES INFUSIONS
L’INFUSION EST LA FAÇON la plus simple d’accommoder les feuilles et les fleurs pour obtenir des remèdes ou des boissons fortifiantes ou calmantes. On la prépare exactement comme le thé, à partir d’une seule plante ou d’un mélange de plusieurs, et on la boit chaude ou froide.
Les vertus médicinales de la plupart des plantes sont contenues dans leurs huiles essentielles qui s’évaporent si l’on ne met pas de couvercle Pour réaliser l’infusion, utiliser une théière munie d’un couvercle ou une tasse recouverte d’une soucoupe Verser de l’eau frémissante sur les plantes. Les tisanes les plus courantes peuvent être bues en quantité, mais certaines plantes, riches en principes actifs, doivent être consommées avec modération D’autres ont une telle concentration de composants qu’elles ne peuvent être préparées en infusion Pour toutes les plantes, il est indispensable de respecter les quantités à utiliser et la posologie, car les infusions ne sont pas dépourvues d’effets secondaires en cas d’erreur de dosage.
LES DÉCOCTIONS
POUR EXTRAIRE LES PRINCIPES ACTIFS des racines, de l’écorce, des tiges et des baies, il faut généralement leur faire subir un traitement plus énergique qu’aux feuilles ou aux fleurs. Une décoction consiste à faire bouillir dans de l’eau les plantes séchées ou fraîches, préalablement coupées en petits morceaux. On peut la consommer chaude ou froide.
Les décoctions sont généralement réalisées à partir de racines d’écorce et de baies, auxquelles on ajoute parfois des feuilles et des fleurs Les parties fragiles de la plante doivent être ajoutées dans le récipient, hors du feu, lorsque la décoction commence à tiédir.
Enfin, filtrer la préparation.
LES SIROPS
LE MIEL ET LE SUCRE NON RAFFINÉ sont des conservateurs efficaces qui peuvent être mélangés à des infusions et des décoctions pour donner des sirops et des cordiaux. Ils ont en outre des propriétés adoucissantes qui en font d’excellents remèdes pour soulager les maux de gorge. La saveur sucrée des sirops permet de masquer le mauvais goût de certaines plantes, de manière à ce que les enfants les absorbent plus volontiers.
On prépare un sirop en faisant cuire à feu doux un mélange d’infusion ou de décoction et de miel ou de sucre non raffiné en quantités égales. Le sirop doit être fait avec un liquide riche en principes actifs :il faut laisser agir les plantes pendant15 minutes (pour les infusions) et
30 minutes (pour les décoctions) Presser la plante pour recueillir le plus de liquide possible.
Note de fin
Je tiens à vous demander de ne pas jouer aux apprentis sorciers, c’est pourquoi cet article à pour but de vous informer de certaine méthode, mais en cas de moindre doute consulter un thérapeute.
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